Une fois n’est pas coutume, cet article ne devrait pas trop vous prendre de temps à lire ! Ce sera court !
La raison : nous avons décidé de nous RE-PO-SER !!
Bon OK, mais pas tout de suite…
Nous arrivions tout frais d’Ilha Grande grâce à un bus local qui longe la sublime Costa Verde : des plages magnifiques de plusieurs kilomètres de long, qui se découvrent à chaque virage. A noter qu’elles se découvrent mieux quand on garde les yeux ouverts, ce qui semble mission impossible pour Lily dans un bus ☺…
Son 8e sens lui permet néanmoins d’ouvrir les yeux dès qu’on croise un combi !!!
Tout juste débarqués, nous filons vers « Chill in hostel » qui s’annonce parfait pour cette non-activité annoncée : situé en bord de plage, le ptit dej se prend les pieds dans le sable. On se fait un gommage des orteils en dégustant son café, bref, le pied !
Avant de commencer l’inactivité, nous nous disons qu’il faudrait quand même un peu visiter la ville. Nous voici donc Cahin caha (contrairement à ce qu’on pourrait croire rien à voir avec le Caïn à l’Adam dur, bref ! on digresse, l’Abel affaire !) à marcher sur des pavés chaotiques… c’est un coup à se casser les cannes, et je suis d’ailleurs pas loin, clopin-clopant, d’avoir un accident de claquette ! Cela ne nous empêche pas de profiter de cette petite ville tranquille au charme certain.
Suite à cette surcharge émotionnelle, nous tombons nez-à-nez avec un couple de jeunes français que nous croisons pour la 4e fois en quelques jours : si le Destin nous les place ainsi si fréquemment devant notre chemin, alors nous y voyons un signe qu’il faut partager une bière avec eux pour faire plus ample connaissance ! Les bières se transformeront en quelque chose de beaucoup plus soft, mais nous aurons le plaisir de voir qu’ils ont un itinéraire qui recoupe pas mal le nôtre avec des passages par la Bolivie, le Pérou et l’Equateur, avec pour objectif de voyager autrement et de privilégier les contacts locaux ! En particulier par le prisme micro/macro-économique et puis tout simplement au travers des échanges avec toute personne bienveillante qui croiserait leur route (j’espère avoir retranscrit correctement l’idée, sinon, vous pouvez directement aller faire un tour sur leur blog). Bref on retrouve un peu de Lily et Kersu en ces Marlène et Esteban !
Echange de bons procédés, entre voyageurs, nous nous refilons les bons tuyaux : je saurai dorénavant comment mieux régler mon sac à dos, et eux sauront comment prendre une douche chaude dans les douches électriques d’Amérique Latine !
Après cette journée intense, ça y est, nous sommes fin prêt à attaquer une journée blanche….
Ou pas.
Nous commencerons finalement cette journée par un footing de 25 minutes à 9h le long du canal de Paraty. Le cadre est des plus agréables, et cela aura le mérite de nous claquer assez pour enfin envisager la non-activité.
Cela se transformera finalement en lectures, rédaction d’articles de blog, skype…
Le lendemain, nous avons le choix entre balade en bateau au milieu d’îles paradisiaques en tour organisé avec d’autres touristes occidentaux en quête de paradis et surtout de caïpirinha gratos, ou partir à la découverte d’une fabrique de Cachaça pour tenter un nouveau Learn&Kiff avec possiblement à la clé, sur information d’un indic local, la quête d’une plage, toute proche de la distillerie, non fréquentée des touristes…
Le choix est tout vu : on a déjà fait du bateau, on a déjà vu des touristes occidentaux et en plus il semblerait que cela soit galère d’aller à la distillerie : banco, on ira à la distillerie ! Pour que l’aventure continue !
Et au final et surtout parce qu’on sait que le 3e Learn&Kiff est attendu par une foule en délire aux quatre coins du globe ! ☺
Pour ce Learn&Kiff et les péripéties qui vont avec, voir ici le Learn&Kiff n°3 : Faire de la Cachaça !
Nous clorons [pour les curieux de la langue française, vous trouverez le temps utilisé pour la conjugaison de ce verbe particulier ici] cette journée par la découverte de LA plage déserte promise « Prainha », magnifique, planquée loin des circuits touristiques ! Un pur bijou et un moment délicieux dont on s’est délecté sans âme qui vive!
Nous serons ainsi fin prêts pour entreprendre le lendemain matin un loooong voyage : 6 heures de bus jusqu’à Sao Paolo puis 18 heures de bus pour rejoindre un des joyaux de notre planète : les chutes d’Iguaçu !
Bref, semblerait que l’inactivité ne soit pas encore de mise !
Il semblerait que nous ayons du mal à tenir nos propres engagements …
D’ailleurs, je vous avais bien dit que je ferai un texte court !
Stephane merci de nous faire voyager ……nous découvrons vos lettres des qu’un œil est ouvert ,c’est du soleil pour la journée, vive de décalage horaire !!!
Et vive la cloraison ! La photo de ce lieu magique nous fait rêver….
Y a pas à dire tu n’es jamais pommé dans les jeux de mots !
From the Big Apple