By Lily
Après un salar d’Uyuni graaaaaandiose, nous atterrissons dans la ville d’Uyuni… Euh, nettement moins grandiose. Imaginez une ville basée sur le touriste, grisâtre, où tout est 3 fois plus cher, et où les magasins de touristes se succèdent à ceux des tours… L’authenticité totale.
Complètement HS de nos 4 jours du salar, nous faisons malgré tout une petite halte. Sincèrement bien plus pour dormir, faire une lessive et prolonger notre rencontre avec Annabelle et Tanguy qui restèrent aussi dans la ville.
Nous ferons route dès le lendemain vers Cochabamba, après s’être littéralement fait jeter de notre hôtel (disons qu’ils n’ont pas apprécié qu’on squatte la chambre d’Annabelle et Tanguy pour choper du wifi… l’hospitalité bolivienne a ses limites).
Bref, route vers Cochabamba, en bus pour changer !
Petite note auditive, cette ville se prononce : « Cochabammmmba », par tous les racoleurs de bus qui veulent nous vendre leurs tickets.
Nous finissons par apprendre de nos erreurs (si si si), et embarquons dans un bus luxueux 5 étoiles, tout ça tout ça, à 80 bolivianos (environ 10euros). Fini les bus tous pourris, nous voulons dormir !
Une fois n’est pas coutume, le changement de bus se fera en pleine nuit dans la bourgade d’Oruro à 3h30 du matin selon l’agence. Nous mettons donc à nouveau notre réveil, à 2h45… Prévoyants…
A 2h30, la petite voix fluette du chauffeur me réveille… «Oruro, Oruro… » … Bordelum, Kersu, il est 2h30, le bus a une heure d’avance, il faut qu’on descende !
Ni une ni deux, mais surtout à deux, nous descendons du bus à toute vitesse avant que celui ci ne reparte pour La Paz. C’était moins une…et nous enchainons avec un 2ème bus, la tête biennn dans le pâté, en espérant avoir pris tous nos sacs.
Notre arrivée à Cochabammmmmba fut de touuuute beauté. Vers 8h, nous traversons la ville pour trouver un hôtel conseillé par Annabelle et Tanguy. Après une marche franchement épuisante, nous arrivons enfin…. et surprise !!! L’hôtel est en démolition depuis une semaine. Chat noir ? Vous avez dit chat noir ?
Bref, la fatigue dans l’âme, nous reprenons notre recherche pour finalement trouver un Hostel pas si mal. Petite note technique : La première chambre qu’on nous propose est toujours la pire, et selon eux ce serait la dernière disponible. Dans le cas présent, c’était un véritable cendrier froid de 8m2, sans fenêtre et qui puait l’humidité. La technique bolivienne, on la connait bien maintenant, je fais ma moue, on feint de partir et là… Miracle, ils nous proposent une autre chambre franchement très sympa, au première étage et qui sent la rose (la vraie) ! Moi je dis, baaaanco.
Cochabammmmba est la 3ème plus grosse ville de la Bolivie. Les guides disent qu’elle ne vaut pas le détour, nous on a plutôt apprécié l’énorme marché, et l’ambiance où ça grouille de partout.
Mais, soyons honnête, pour se requinquer de toutes ces aventures, nous nous sommes payé le méga luxe d’un Burger King. La cuisine locale c’est bien, mais un peu de junkfood, ça ne fait pas de mal.
Après un nombre incalculable de kms à pied dans les dédales du marché, nous finissons par tomber de fatigue le soir. Moi j’abandonne littéralement la recherche d’un diner en rentrant dormir pendant que kersu part à la recherche d’un petit truc à se mettre sous la dent… Demain c’est décidé, nous partirons tôt pour Torotoro !!!
Ou pas… car le temps de se lever, de faire un peu de skype, du blog, le tout à la vitesse d’internet qui frôle les 3ko/s, il est fort tard. C’est donc dans un marché local de Cochabamba que nous déjeunons. On adore !
Nous voulions une escalope milanaise au riz (plat typique, si si!), nous nous retrouvons avec des spaghettis. Bon, on a pas tout compris de l’origine du pourquoi du comment, mais on mange sans broncher, on ne déconne pas avec la tenancière. Et puis comme j’ai un estomac sucré, nous enchainons avec une méga glace…Miam 🙂
L’après-midi sera sportive. Sportive vous dîtes ? Oui, car Kersu ne partira pas sans avoir vu le match des Bleu-marine contre les Blancs (paraît que c’est les PetitsSuperGars contre les RassemblementEquitabledesAmisLunaires de Madrid, enfin moi j’ai surtout bouquiné et bu mon coca à coté).
Après un magnifique 0-0 qui a enflammé les foules, enfin disons les 4 gars du bar et nous repartons nous promener dans le marché.
On n’a pas eu notre dose !
Petite note médicale : A noter que les boliviens ont des dentitions relativement partielles.
La coca n’y est pas pour rien, le coca non plus, et l’hygiène quotidienne non plus. Cela donne donc une multitude de cabinet de dentiste qui proposent de vous refaire les dents top-nickel. Un petit aperçu de la pub locale…
Fin d’après-midi direction le terminal de bus. Qui n’est en fait qu’un croisement de rue. Sauf qu’on galère à le trouver et que tous les boliviens nous l’indiquent à « dos cuadras ». Soit deux pâtés de maison, en traduction littérale. Après plusieurs kms de marche, nous avons compris. « Dos cuadras », en bolivien, ça ne veut pas du tout dire 2 pâtés de maison. Mais plutôt : « Alors je ne sais pas à quelle distance c’est, disons que ce n’est pas trop loin mais un peu quand même, donc je vais te répondre 2 pâtes de maisons, et puis ben après tu te débrouilles avec ça ».
Voilà, vous parlez couramment bolivien maintenant 🙂
Cochabamba, une étape un peu éclair en deux jours, mais l’aventure nous attends, nous partons à la recherche des traces de dinosaures… Torotoro, nous voici ! Enfin, après à nouveau 5h de bus…
By Lily
je me marre! mais je vois que vous apprenez de plus en plus vite la langue locale les gringos!