Parcequ’on ne pouvait pas se contenter QUE d’un Topito « classique », voici en grande pompe, le super Topito dit plutôt Flopito de Lily&kersu, le vrai de vrai, les dessous de la scène, la vie derrière le rideau, le dur du dur. Le voyage quoi.
Flopito des trajets en bus
Cusco-Lima : Notre winner de la durée : 24h. Et quand vos deux voyageurs découvre la durée qu’une fois embarqué et qu’ils n’ont rien pris à manger, à boire, ou pour survivre, laissez-moi vous dire que c’est long. Ceci sans compter sur le fait qu’on passe des cols à 5000m, que ça vomit dans les rangées, et que nous sommes bien sûr sur le siège du fond, avec le moins d’espace pour les jambes, et à côté des toilettes ! Victoire !
Mais tout ceci aurait été trop facile si nous n’avions pas découvert à l’arrivée que nous avions fait tout ce trajet à 3 et non à 2. Si si, à 3. Avec la tique de Stéphane, bien accrochée sur son ventre depuis quelques jours, et que nous avons découvert en arrivant. Champagne !
Frontière Brésil/Bolivie – Santa Cruz : Notre premier bus bolivien… C’est un peu comme sa première cuite, on s’en souvient tous. Le bus le plus pourri de toute l’histoire des bus réunis, où les vitesses ne passaient pas, où on avait l’impression de caler à chaque dos d’âne (et oui il y en a beaucoup par là-bas), et où nous avons bien cru y laisser notre peau sur le coup.
Au final, et après des semaines et des semaines d’expériences, nous en faisons une conclusion toute autre : « Mieux vaut un bus tellement pourri qu’il ne freine pas mais qui ne dépasse pas les 30km/h, qu’un bus juste « un peu » pourri, mais où le chauffeur se croit être schumacher au volant de sa F1 ».
Topito des plus gros n’animaux :
- Les dinosaures (Bolivie) : enfin leurs traces de pas que l’on a vu en Bolivie et qui nous ont juste scotchés.
- Le requin baleine (Australie) : Forcément, une bête de 15m, ça ne laisse pas indifférent
- La baleine (Hawaï) : Des centaines et des centaines de baleines, à vous couper le souffle !
- Les crocos australiens : des dents aiguisées, le regard vif et fort peu sympathique, bref la bêbête par excellence.
Topito des plus pitits n’animaux !
- Moustiques (all over the world) : Des milliers de moustiquosses rencontrés dans notre périple… Entre Zika, la dengue, le Palu et l’encéphalite Japonaise, inutile de dire que chaque piqûre ne laissera pas indifférent. Et on remercie les claquettes de Kersu qui en ont tués un bon paquet ! (on ne les remercie que pour ça d’ailleurs….)
- Tique (Pérou) : Notre passagère clandestine qui nous a valu la découverte des urgences de Lima et Bogotá. Sympa la keupine !
- Fourmis rouges (Pérou) : Les plus grosses fourmis jamais rencontrés en Amazonie péruvienne. Et la couleur rouge, ça rassure toujours… c’est évident.
Topito des pannes d’essence :
Difficile de n’en choisir que 3, car c’est un peu notre marque de fabrique. Allez, au hasard :
- Pantanal : Vous l’avez apprécié voir aaaaadoré, cette balade dans le Pantanal Brésilien, avec notre pote Caïman, les 40 degrés, pas un rond en poche, et bien sur, pas une goutte dans le réservoir…
- Shark Bay : La « presque » panne en pleine nuit après avoir manqué de s’ensabler puis de se farcir un veau sur la route. On aime… mais on n’en redemande pas !
- Battambang : Notre pépite. La panne d’essence en scooter, où notre bolide s’est mis en rade et a atterri juuuuste devant un petit vendeur ambulant de litres d’essence dans des bouteilles de Vodka. Enfin le Dieu du pétrole nous a entendu !
Flopito de la bouffe :
La liste est (il faut l’admettre) plutôt longue, mais nos papilles se souviennent surtout de celles-ci :
- Prahok (Cambodge) : Le poisson macéré dans un bocal pendant 2 ans, spécialité de notre famille d’accueil. Un régal…
- Hormigas culonas (Colombie) : manger des culs de fourmis. Ca croustille, et on a beau se dire que ça a le gout de cacahuète, faut admettre que c’est psychologiquement décapant.
- Karachi (Pérou) : Ces petits poissons que vous m’avez vu écailler vivant, ont, il faut bien l’admettre, eu une sale mort, mais aussi un goût des plus infâmes. Et oui, l’effort n’apporte pas toujours le réconfort.
Topitos des affaires perdues :
Nous ? tête en l’air ? Non… Alors disons que pendant un an à bouger tous les jours, y a un paquet de chances que l’on dissémine quelques affaires partout. Notre « best of » en est croustillant :
- iPod : Oublié par Kersu dans un Taxi à Cusco. Autant dire que le chauffeur ne nous l’a jamais ramené.
- CB : Tombé/Oublié/Volé dans un stade à La Paz pendant qu’on regardait le classico des matchs de foot. Aaaaah le foot….
- Trousse de toilette : Oublié par mes soins dans une zone de camping à Hawaï. Oublier un de ses élément aurait été trop facile. Autant oublier l’intégralité de sa trousse de toilette, et ne jamais la retrouver. C’est tellement plus marrant…
Topitos des phrases les plus prononcées pendant un an :
- « Dis, tu saurais pas où est…. ? » (spéciale dédicace pour Yann)
- « Mince, il faut que j’écrive l’article de… »
- « Tu sais ce qu’il manque ici ? Une Tyrolienne !!! »
Topito des plans galère
- L’arrivée à Hawaï. Comme des hibiscus à la rosée du matin. C’est-à-dire sans rien avoir lu/préparé/réservé. Un vrai bonheur qui s’avérera totalement inconscient dans ce monde de capitalistes américains.
- Buenaventura (Colombie) : THE plan galère de la Colombie. LA ville qui craint.
- Bateau Battambang (Cambodge) : Ou comment faire un trajet de quelques heures en une journée entière, en poussant le bateau à travers les nénuphars. Un périple divertissant…. Et surtout sportif.
Flopito des avions presque ratés
- Paris – Rio : Et oui, dès le premier vol ça commençait bien. Tellement sur notre petit nuage, que nous avions oublier d’embarquer. Jusqu’à se faire appeler par une charmante hotesse en last call, last call…
- Palawan – Manille : Nous avions tout simplement oublié d’acheter notre billet… Pourtant si simple, non ?
- Darwin – PhnomPenh : Nous n’avions pas de billet de sortie du Cambodge… Donc pas le droit d’embarquer… restons zen…
Maintenant que votre mémoire est rafraîchie de nos meilleurs plans galères, vous ne voyagerez plus de la même manière.
Et oui, vous vous direz toujours à l’autre bout du monde : « Quand même… on s’en sort vachement mieux que Lily&Kersu, non ? «
Ahahahahahahahaahahahaahah… ! You made my day !